Jacqueline GOUGIS, peintre, lithographe, aquarelliste et dessinatrice

portrait gougis

Toute une vie...

Portrait de Jacqueline Gougis

« Je suis née à Dijon en septembre 1926, alors que disparaissait un géant de la peinture Claude Monet.
Mon arrière-grand-père, Auguste Mayoux, que j'ai connu petite, professeur de gravure à l'école d'Horlogerie de Besançon, fut choisi pour graver la montre de Sadi Carnot.
J'ai conservé des études de mon aîeul , des croquis et des cahiers de dessin qui me serviront de livres de chevet.

J'ai 14 ans.
J'entre pour trois ans dans un collège technique concernant dessin, histoire de l'art, peinture et tout ce qui en découle.

Je vais bientôt avoir 18 ans.
Fin de la « Drôle de guerre ». L'on me demande de décorer des morceaux de parachute qui terminèrent leur vie en jupes décorées de fleurs des champs.

De l'époque de Juliette Gréco, j'ai connu les caves de Saint Germain des Près, et aussi les coulisses du Chatelet, de l'Opéra Comique ou de la Gaîté Lyrique où sévissait ma sœur.

Je m'inscris chez Madame Johannès, professeur de peinture dans le 18ème, car je me rends compte que je ne sais rien.

Je reste chez elle 6 ans, mais en même temps je veux gagner ma vie, mais tout de même de ne pas m'éloigner de ce que je veux : la peinture.

Je peins des abat-jours, je rénove des plateaux chez des antiquaires, puis j'entre chez Georges, dessinateur Place Vendôme pour créer des maquettes qui serviront de base aux soyeux de Lyon.
Je commence à peindre à l'huile.
Alors je ressens mes premières grandes émotions, je suis emportée, mon enthousiasme est débordant.
La voici ma vraie vie.
Je serai peintre.
Tans pis, la pauvreté, la vie dure, les désenchantements, seule la peinture sera la plus forte.

J'ai 19 ans.
Je fais des portraits de mes petits frères et de ma soeur dans sa 19ème année, c'est la fin de la « Drôle de guerre » comme l'on disait.

freres jacqueline gougis  
   
Soeur de jacqueline gougis Cliquez sur le tableau de ma soeur pour agrandir l'image  



1947 : J'expose au Salon d'Hiver avec une composition « la Symphonie en rose » et des portraits. J'ai les compliments du Jury (1ère exposition).

1951 : La galerie Bernheim m'expose puis j'expose dans différentes expositions de groupe.
Vente de mon fonds d'atelier de l'époque à la galerie Kurt Niven de Dallas.

atelier jacqueline gougis
La galerie Kurt Niven de Dallas se porte acquéreur de la totalité de mon fond d'atelier.

 

Epoque 1952 - 1965.
L'arlequin

L'arlequin de jacqueline gougis Cliquez sur le tableau de l'arlequin pour agrandir l'image

 

 

 

1969 : Création de ma propre galerie au 51 avenue de le Bourdonnais à Paris, puis toujours autres expositions de groupe.

Les années 70.

1972 : Monsieur Moreau de la Caverne des Arts à Chantilly me propose un contrat important avec plusieurs œuvres par mois.

jacqueline gougis  

 

1972 : Rencontre très importante avec l'historien d'art André Wéber, directeur de la revue Vision sur les arts qui sera mon préfacier, mon ami. Il fût un critique d' Art très recherché dans son époque.

1973 : Exposition à « L'Obsidienne » Galerie avenue Matignon.
- Je me libère de mon contrat.
- Différentes expositions.

1974 : Une petite toile « Rosa Mystica » part avec la Valise diplomatique au Vatican, exposition itinérante dans différents musées.

1976 : Une grande exposition à la Galerie Jacquester, 85 rue Rambuteau.

1976 : A la Lisse d'Aubusson, réalisation pour une tapisserie ( 1976, 1977, 1978 )

1976 : Récompenses ( Médailles)

1978 à 1981 : Exposition à Stockholm Galerie Kurt Svensson.


Les années 80.

1980 : Exposition à Djedda (Arabie Saoudite)

- J'expose au Salon international de Osaka, Japon (médaille).

Une monographie « La féérie apprivoisée », édition « Vision sur les arts, en quatre langues, préfacé par Georges Cheyssial de l'Institut, conservateur au musée Henner, texte de André Weber.

1981 : Exposition personnelle à Riyad, qui sera transférée puis vendue à Atlanta.

Encore des petites expositions, puis de nouveau en 1883, la Suède à la galerie Bengtsson une très grande toile pour le Ministère de la Santé de Stockholm (achat).
1982 : La galerie Drouet, 104 rue du Faubourg Saint-Honoré. La directrice Madame Blatas invite Micheline Sandrel pour un reportage télévisé.

 

tableaux de jacqueline gougis


 

1983 : 53 toiles exposées au musée d'Art et d'Histoire de Meudon, Monsieur Villadier, conservateur. Cette exposition fut par la suite itinérante dans différents musées de France et à l'étranger.

1985 : Je découvre Giverny et suis emballée par la lumière qui s'en dégage.
Je loue une partie de l'Hôtel Baudy, ancien hôtel maintenant restaurant gastronomique connu maintenant dans le monde entier, par le défilé cosmopolite du monde de l'art*

epicerie baudy epicerie baudy
*L'épicerie café de Madame Baudy connut la célébrité grâce à l'afflux d'artistes venus chercher l'inspiration le peintre Willard Metclalf qui découvrit en premier ce lieu en 1886 et qui accueillit entre autres Cézanne et Rodin.
En 1890, la réputation de Monet avait atteint les USA et de nombreux artistes américains s'installèrent Giverny, pour des mois, des années et parfois pour toujours comme Theodore Butler qui finit par épouser la belle-fille de Monet, Suzanne Hoschedé.


1985 : J'expose à la Guadeloupe à la Galerie Jacqueline Wagnon.

- Je réalise pour la Lisse d'Aubusson des cartons de tapis, série créée par Madame Six)

1986 : Je loue un Atelier 81 rue Claude Monet à Giverny. André Weber notera « Elle est la Berthe Morisot de notre temps ».

- Plusieurs expositions Paris, Angoulême, La Varenne.

1988 : Exposition Galerie Kahn à Vincennes.

- Donation d'une oeuvre, au musée de Vernon.

1988, 1889, 1992 : Expositions à Versailles Galerie Rufin et Galerie Castiglione.

Lennart Jirlof, J.Gougis, rue de miromesnil à Paris. Jean MInet, J.Gougis galerie 'Ror Wolmar' à Paris. Christian Grente, J.gougis, dans l'Atelier Bleu, Giverny


André Weber dans Vision sur les arts « Dans l'impressionnisme renaissant, vous occupez une place de choix. Vous êtes une magicienne de la primauté du beau »

1988 : Madame Lardé directrice de la galerie Castiglione me propose une exposition d'oeuvres uniquement pointillistes.
André Weber écrit « Jacqueline Gougis au renom international nous donne à voir l'essence des choses. Elle atteint les sommets de l'Art et prend rang parmi les grands peintres de notre temps ».
Je m'installe à Giverny, 17 rue de Falaise.

1989 : Donation, j'offre 15 toiles à la Commune de Giverny, présidée par le Docteur Collard, Président du Conseil Général de l'Eure.

- Galerie Castiglione, j'expose des toiles uniquement pointillistes.

- J'expose en Italie au couvent San Marco de Florence.

 

Les années 90.

1990 : Exposition Galerie Castiglione.

1991 : Invitée d'honneur pour exposer au bénéfice de l'Association Perce-neige, créée par Lino Ventura, sous le patronage de Monsieur Alain Poher, alors Président du Sénat.

1992 : Galerie Sylvie Rufin à Versailles et Galerie Tetren à Beaune.

- Exposition de 50 oeuvres au musée Duhamel à Mantes-la-Jolie.

1994 : Ludovic Saulnier, expert, organise une grande exposition Galerie Maillet, rue de Miromesnil à Paris.

1997 : Seconde monographie « Itinéraire d'un rêve » préface de Michel De Decker, texte de Christian Grente, historien.

- Monsieur Minet, un marchand important de son époque m'organise une exposition dans une de ses galerie, rue de Miromesnil à Paris.

1999 : Participation à la Nationale de Beaux Arts au Carrousel du Louvre à Paris.

 

Les années 2000.

2000 : Expose au musée Sisley de Moret sur Loing « du Gougis à Giverny et à Moret sur Loing » exposition importante qui décidera de l'avenir de ma peinture dans le temps.

- Donation à la ville de Moret sur Loing.

   
ville de moret sur loing "C'est à Moret, au bord du Loing, autre Eden des impressionnistes, que l'oeuvre d'une telle artiste a choisit d'aller bien plus loin quand, hors de la réalité, viendra le temps d'Eternité..."
Alain FAUQUET
   

Sisley s' installe à Moret-sur-Loing, en 1882, et trouve dans cet endroit les lieux d'une vive source d'inspiration où il compose de nombreuses toiles aujourd'hui célèbres, parmi lesquelles "Moret sur Loing au Soleil Levant" en 1888, " Le Canal du Loing à Moret ", " La Rue des Fosses à Moret " en 1892 , ou encore "Le Pont de Moret " en 1893.

2001 :
Carcassonne : exposition pointilliste.

2003 : Petites expositions.

2004 : 5 œuvres après l' exposition, seront les premières à rentrer « dans le Fonds de Dotation « Jacqueline Gougis, reçu par le maire de Moret sur Loing Monsieur Patrick Septiers.

2005 : Musée Nicolas Poussin, Les Andelys organise une grande exposition avec une toile qui doit rester à ce musée.

- Donation d'une toile et d'un pastel au Musée des Andelys.

- Donation d'une grande toile, salle des mariages de l'Hôtel de Ville de Giverny.

2006 : Exposition Galerie Marie Paule le Lourec, Ville de Luxembourg.

   
vernissage gougis "Toujours après la nuit, un nouveau jour se lève
Et je vais m'évader dans l'univers du rêve...
J'irai 'en pointillant' sans abîmer les fleurs
Qui feront au soleil éclater leurs couleurs...
En fuyant les 'jadis'
Je serai Baladin d'un monde imaginaire
Où je lirai tout haut des vers d'Apollinaire
Regardant un 'Gougis'
Alain FAUQUET
Jacqueline Gougis et Marie Paule le Lourec.  

- Invitée d'honneur de la ville de Nancy.

2007 : Une grande toile pour la salle des mariages de Moret- sur- Loing et exposition.

Toutes dispositions sont prises pour laisser après mon décès et celui de mon époux et d'un commun accord avec Monsieur Septiers, maire de Moret, d'offrir à sa ville toute mon œuvre restant à sa ville de Moret sur Loing.

Salons : Salon d'Hiver, du Dessin et de la Peinture à l'eau, Salon d'Automne, Salon Nationale de Beaux-arts.

jacqueline gougis Jacqueline Gougis



Notes...

Sadi Carnot
À la suite de la démission de Jules Grévy, mis en cause dans l'affaire des décorations, Sadi Carnot est élu président de la République le 3 décembre 1887. Le début de son mandat est marqué par l'agitation boulangiste et le scandale de l'affaire de Panama (1892), ainsi que par le rapprochement avec la Russie, dans le cadre de l'alliance franco-russe. Il est décoré de l'Ordre de Saint-André par Alexandre III.
Dans un contexte d'agitation syndicale et anarchiste (une partie des lois relatives à la liberté individuelle et aux délits de presse visant à réprimer cette agitation, qualifiées de lois scélérates par l'opposition socialiste, venaient d'être votées), Sadi Carnot est blessé d'un coup de poignard par l'anarchiste italien Sante Geronimo Caserio le 24 juin 1894, alors qu'il quittait, par une issue secondaire pour éviter la foule, un banquet organisé à la Chambre de commerce à l'occasion de l'Exposition de Lyon. Le député Gaston Doumergue, futur président de la République, est témoin de la scène.
Le président de la République meurt des suites de ses blessures , peu après minuit, le 25 juin 1894. Sadi Carnot était particulièrement haï dans les rangs anarchistes pour avoir refusé la grâce d'Auguste Vaillant, auteur de l'attentat à la Chambre des Députés.
Son assassinat fait adopter par la Chambre, la dernière et la plus marquante des « lois scélérates », visant uniquement les anarchistes, et leur interdisant tout type de propagande. Elle a été abrogée en1992.

Il repose au Panthéon de Paris


 

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